La Banque Immo, c’est parti !

Ce projet né d’une ambition nationale a pour objectif « d’apporter une satisfaction renforcée de nos clients, d’élargir le champ de compétence des collaborateurs et d’assurer une meilleure visibilité des offres CA sur notre territoire ».        

OK et donc cette belle ambition nécessite une plus grande synergie entre CAAV et Square Habitat (SQH).

La formule accrocheuse et bien-pensante étant écrite, la question est : comment cela va-t-il se passer concrètement ?

Nous reconnaissons que le projet a été réfléchi et paraît cohérent. Maintenant il faut voir si, ce qui a été mis sur le papier, est transposable sur le terrain.

Nathalie Le Brigand, cheffe du projet, reconnait que ce test est important notamment sur les remontées que nous, collègues du réseau et de SQH, pourront lui apporter.

Nous sommes tous concernés pour remonter les indices, aller chercher l’information mais le rôle principal est distribué aux conseillers immobiliers, CGP et conseillers privés, seuls à recevoir la formation de 42h/3 ans.

Quelques points restent à éclaircir :

- Ce test va permettre de peaufiner l’organisation matérielle mais celle concernant les hommes et les femmes ?

Comment avoir des réponses quand la formation prévue des 42h sur 3 ans n’est même pas commencée ?

Nos collègues se posent beaucoup de question et le SNECA aussi.

- Un des objectifs est une meilleure couverture du territoire par SQH. Le test terminé, une trentaine d’agences seront concernées par le déploiement du dispositif. Comment seront-elles choisies ?

- La Direction nous affirme qu’il n’est pas question qu’ils vendent de biens immobiliers ni de contratsde gestion locative pendant ce test. Comment se fait-il que cette même Direction annonce déjà l’évolution des métiers ? 

POUR CE TEST ???  Quid de l’avenir ?  Qu’est-ce que sous-entendent tous ces discours qui viennent infirmer ce qui nous est annoncé en CSE ?

Qu’il y ait une meilleure synergie entre le CA et SQH, le SNECA le comprend, l’entreprise doit avancer.

Mais pas à n’importe quel prix pour nos collègues.

Et là, le SNECA reste vigilant.

Il ne s’agit pas que sous de beaux sourires, de belles présentations qui font de beaux effets, nous soyons, nous les salariés, les dindons de la farce.

Les métiers changent pourquoi pas mais pas à n’importe quel prix. Et si nous parlons prix, le sujet qui fâche risque de venir rapidement sur le tapis.

Alors oui, pour notre entreprise, le SNECA comprend qu’il soit nécessaire d’aller de l’avant, l’histoire nous le confirme (l’assurance vie dans les années 80, l’assurance des biens en 1995…) mais le SNECA reste vigilant à ce que le collaborateur au cœur reste réellement au cœur du CAAV.

De la base du CAAV à son plus haut niveau, sa plus grande richesse reste les hommes et les femmes qui le composent.