Prime de partage de la valeur : Au Crédit-Agricole ...
- SNECA
- 28 nov. 2023
- 3 min de lecture
PPV, de quoi parlons-nous 💡
Anciennement " prime macron " , la prime de partage de la valeur (PPV), ou prime de pouvoir d'achat, est un dispositif qui permet à l'employeur de verser au salarié une prime. Il s'agit d'un dispositif pérenne que les entreprises peuvent mettre en place chaque année. La prime reste facultative. Son versement dépend d'une décision prise par l'employeur ou d'un accord d'entreprise.
Ce petit sigle PPV, commence à faire du bruit dans notre entreprise. Nous connaissons bien le sigle SNCF, et il n’est pas synonyme de ponctualité et régularité ….
Et bien PPV au Crédit-Agricole Atlantique Vendée, c’est pareil, les salariés sont sur le quai, le train d’en face arrive chaque année à l’heure, voir en avance, notre train à nous, c’est plutôt le wagon de queue !!
PPV = Elle est censée refléter les bons résultats de l’entreprise et récompenser les salariés qui ont contribués à leur obtention.
Nos résultats ne seraient-ils pas bons ?
PPV : La prime de partage de la valeur ne peut en aucun cas se substituer à un salaire, ni même à une augmentation de salaire si celle-ci était prévue par un accord collectif.
Devons-nous, nous inquiéter ou au contraire nous féliciter ?
Ceci présage-t-il d’une augmentation du point au-delà des + 2.20% accordés aux salariés de notre concurrent historique.
A l’heure où le Crédit Agricole affiche des résultats historiques (et ce depuis plusieurs années), Notre banque Mutualiste aurait-elle perdu son ADN ?
Garde-t-elle tout pour ses actionnaires ?
Le CMO serait-elle la dernière banque mutualiste de la place ?

Lors du CSE du mois de novembre, nous avons demandé une PPV au titre de 2023 à hauteur de notre concurrent historique. ( Le SNECA a demandé dès septembre une ouverture des négociations sur ce sujet ).
Pour seule réponse, nous avons eu l'information que la prime a déjà été versée en janvier 2023 pour 1200 €…
Après réflexion, la direction fait donc référence à la PPV 2022 (versé en janvier 2023) !!!
La direction nous répond que le sujet de la PPV 2023 est à voir du côté du national !
Du côté du National, le SNECA a sollicité la fédération.
La fédération nous rétorque, c’est à voir en local ….
Le 28/11 La réunion de négociation nationale s’est soldée, par un refus catégorique de la délégation fédérale de verser une prime de partage de la valeur (PPV) aux 70.000 salariés de la branche.
Pour rappel dans une banque mutualiste concurrente et néanmoins amie, la PPV c'est :
3000 € en 2022 versé 12.2022
3000 € en 2023 versé 12.2023
= 6000 € sur 2 ans
Le CAAV c’est :
= 1200 € en 2 ans
#collaborateurs❤️🩹
Nous pouvons faire dire tout et son contraire aux chiffres, comme dit le dicton …
Pour le coup, il est difficile de dire le contraire !?💡
Le ❤️ reste dans le stylo 🖊️ #CAAV
Quand la vérité saute aux yeux, notre direction regarde de l’autre côté👎
Alors à votre bon cœur Mesdames et Messieurs nos dirigeants, revenez à la genèse du Crédit Agricole (coopérative, mutualisme… ) mais en aucun cas capitalisme !
Déclaration du SNECA du 28/11/2023

Pour Rappel les caractéristiques de la PPV
La prime de partage de la valeur en 2022 et 2023 :
Elle est assortie d'exonérations dans les limites suivantes :
Un montant maximum de 3 000 euros
Un maximum porté à 6 000 euros dans les cas suivants : signature d'un accord d’intéressement, versement par un organisme d’intérêt général, versement aux travailleurs handicapés relevant d'un ESAT.
Dans la limite de ces montants, les salariés gagnant jusqu'à 3 fois le SMIC bénéficient d'une prime exonérée de toutes les cotisations sociales (dont CSG et la CRDS) et d'une exonération d'impôt sur le revenu.
Les salariés gagnant plus de 3 fois le SMIC bénéficient d'une prime exonérée de cotisations sociales (sauf de la CSG et la CRDS). Ils ne bénéficient pas de l'exonération d’impôt sur le revenu.
La prime de partage de la valeur en 2024 :
La PPV continuera de s'appliquer à partir de 2024 selon les modalités suivantes :
Versement possible à tous les salariés
Exonération de cotisations sociales (sauf de la CSG et la CRDS)
Suppression de l'exonération d'impôt sur le revenu
Les montants maximum (3 000 ou 6 000 euros) resteront inchangés, ainsi que les conditions de versement (en une à quatre fois par année civile).
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