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Ça n’arrive pas qu’aux autres !

  • Photo du rédacteur: SNECA
    SNECA
  • 24 mai 2024
  • 2 min de lecture

Billet d’humeur


De plus en plus d’études font état de la multiplication des cas d’épuisement professionnel, quand on nous assomme d’anglicismes cela se traduit par Burn Out.


Les ouvriers, les employés sont souvent évoqués (l’observatoire de la compétence des métiers fait référence à des études faisant état de plus de 41% de personnes concernées dont 14% à un taux élevé *) mais cela progresse dans l’échelle des salariés.


41% de personnes concernées

Aujourd’hui, les cadres intermédiaires ne sont plus des exceptions.


Vous savez, ce sont ceux qui partagent le quotidien de leurs équipes, qui font que notre indice interne démontre la confiance et la bonne entente au sein de l’équipe.


Ceux qui font bonne mine devant le n+2, +3… parce que ce n’est pas politiquement correct de remonter les difficultés et qui rament avec « le petit peuple » au quotidien.


Ces hommes et femmes sandwichs sont souvent pris entre le marteau et l’enclume.

Pourquoi sont-ils plus exposés ?


Ils doivent répondre à des critères pas toujours conciliables. Tiraillés entre leur hiérarchie qui attend d’eux une production toujours en augmentation avec des ressources minimum et l’équipe qu’ils encadrent à qui ils doivent passer des messages d’évolution, de changement sans toujours en comprendre les tenants et aboutissants, qu’ils doivent organiser et former.


Ces équipes qui aspirent à plus de confiance, de flexibilité, de télétravail, à davantage de « bienveillance ».


Etre Cadre avait un côté de reconnaissance, de valeur sociale.


Aujourd’hui, c’est de moins en moins une promotion mais une mission qui a perdu son attrait. Elle implique heures supplémentaires « normales », reçoit des mercis par devant et se fait taper sur les doigts si elle « l’ouvre ». On attend de ce cadre, expertise et compétence technique, une dimension managériale, administrative et commerciale. Jugé par le haut et par le bas, comment peut-il s’en sortir indemne ?


Que ce soit aux sièges ou dans le réseau, ce sont des hommes et des femmes de terrain. Ils savent que les beaux tableaux ne se transfèrent pas dans la réalité par un claquement de doigt. Ils/elles sont ambitieux pour leur entreprise, fier(e)s de participer à son rayonnement.


Ils/elles ont souvent la pleine confiance de leur équipe et sont capables dans un bon état d’esprit de leur faire donner le meilleur.


Alors !!! Ecouter les, prenez en compte ce que vous leur demander de taire aujourd’hui, faites leur confiance ainsi qu’à leurs équipes.


Ces hommes et ces femmes vont dans le sens de l’avenir comme les plus hauts dirigeants. Ils/elles sont capables de comprendre les enjeux si on daigne les leur expliquer.


Après les employés, maintenant ces cadres intermédiaires, Faites attention cela n’épargnera pas le plus haut niveau de l’échelle. N’a-t-on pas déjà suffisamment donné au CAAV et ce,à tout niveau ?



* Newsletter de l’OCM du 06/01/2024



 
 
 

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